jeudi 22 janvier 2009

discours pour une loi


loi numero 12 :


les gens devront rouler debout sur un ballon au lieu de prendre un véhicule à moteur

Mesdames, monsieurs les députés, je suis ici pour faire passer une loi qui va révolutionner le monde. Cet loi consiste a rassemblé tous le monde. Toute les personnes devront arrêter tous se qui est véhicules à moteur et devront avancer dans la rue en roulant debout sur un ballon. Cela permettra de rendre les personnes au même niveau de ridicule. aussi sa développera leur créativités car il pourront décorée leur ballons comme ils le voudront. Cela aura un effet très bénéfique pour la santé car il seront obligé de faire du sport tout en travaillant leur équilibre sur leurs ballons. Cette loi aura un effet bénéfique sur la planète, pourquoi?parce que les gens utiliseront plus les véhicules à moteur donc plus de pollutions et un autre effets, lequel?un effet sur la sécurité mondial car il ni aura plus excès de vitesse car les ballon vont que jusqu'à 40 kilomètre par heure. alors voté cette loi et votre vie et votre corps changera. bonne course et que le meilleur gagne.

jeudi 15 janvier 2009

le journal intime



Un journal intime (ou personnel) est un écrit élaboré au fil du temps et qui s'intéresse avant tout aux sentiments, pensées et aventures intimes du « diariste »(personne qui ecrit le journal) Il peut ainsi évoquer des périodes variées de l'existence (maladie, travail, guerre, deuil, amours...)
Il est destiné à être gardé secret, soit dans l'immédiat (pour quelques mois ou années), soit définitivement (le diariste n'écrit alors que pour lui-même : à terme il détruira son œuvre ou en demandera la destruction). Il peut aussi être transmis à un fonds de conservation, tel que le propose l'Association pour l'Autobiographie. La lecture pourra alors en être autorisée ou interdite, selon les souhaits de l'auteur.



Parmi tous les journaux personnels publiés, le plus connu est Le Journal d'Anne Frank. Considéré comme une œuvre majeure, ce journal témoigne de la vie d'une enfant juive pendant la Seconde Guerre Mondiale, contrainte de se cacher dans une annexe d'un immeuble à Amsterdam pour échapper à la déportation.

extrait du journal d'anne franck
VENDREDI 9 OCTOBRE 1942
Chère Kitty,
Aujourd’hui, je n’ai que des nouvelles sinistres et déprimantes à te donner. Nos nombreux amis juifs sont emmenés par groupes entiers. La Gestapo ne prend vraiment pas de gants avec ces gens, on les transporte à Westerbork, le grand camp pour juifs en Drenthe, dans des wagons à bestiaux.
Miep nous a parlé de quelqu’un qui s’est échappé de Westerbork. Westerbork doit être épouvantable. On ne donne presque rien à manger aux gens, et encore moins à boire, car ils n’ont de l’eau qu’une heure par jour et un W.C. et un lavabo pour plusieurs milliers de personnes. Ils dorment tous ensemble, hommes, femmes et enfants ; les femmes et les enfants ont souvent la tête rasée. Il est presque impossible de fuir, les gens du camp sont tous marqués par leurs têtes rasées et pour beaucoup aussi par leur physique juif.
S’il se passe déjà des choses aussi affreuses en Hollande, qu’est-ce qui les attend dans les régions lointaines et barbares où on les envoie ? Nous supposons que la plupart se font massacrer. La radio anglaise parle d’asphyxie par les gaz ; c’est peut-être la méthode d’élimination la plus rapide.
Je suis complètement bouleversée. Miep raconte toutes ces horreurs de façon si poignante, elle est elle-même très agitée. L’autre jour, par exemple, une vieille femme juive paralysée était assise devant sa porte, elle attendait la Gestapo qui était allée chercher une voiture pour la transporter. La pauvre vieille était terrifiée par le bruit des tirs qui visaient les avions anglais et les éclairs aveuglants des projecteurs. Pourtant Miep n’a pas osé la faire entrer, personne ne l’aurait fait. Ces messieurs les Allemands ne sont pas avares de punitions.
Bep n’est pas très gaie non plus, son fiancé doit partir en Allemagne. Chaque fois que des avions survolent nos maisons, elle tremble que leur cargaison de bombes, qui va souvent jusqu’à un million de kilos, ne tombe sur la tête de Bertus. Des plaisanteries du genre : il n’en recevra sans doute pas un million et une bombe suffit, me paraissent un peu déplacées. Bertus est loin d’être le seul à partir, tous les jours des trains s’en vont, bondés de jeunes gens. Lorsqu’ils s’arrêtent à une gare en trajet, ils essaient parfois de se glisser hors du train et de se cacher ; un petit nombre d’entre eux y réussit peut-être. Je n’ai pas fini ma complainte. As-tu déjà entendu parler d’otages ? C’est leur dernière trouvaille en fait de punition pour les saboteurs. C’est la chose la plus atroce qu’on puisse imaginer ? Des citoyens innocents et haut placés sont emprisonnés en attendant leur exécution. Si quelqu’un commet un acte de sabotage et que le coupable n’est pas retrouvé, la Gestapo aligne tout bonnement quatre ou cinq de ces otages contre un mur. Souvent, on annonce la mort de ces gens dans le journal. À la suite d’un « accident fatal », c’est ainsi qu’ils qualifient ce crime. Un peuple reluisant, ces Allemands, et dire que j’en fais partie ! Et puis non, il y a longtemps que Hitler a fait de nous des apatrides, et d’ailleurs il n’y a pas de plus grande hostilité au monde qu’entre Allemands et juifs.
Bien à toi,
Anne